Tente du renouveau Pavlov
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 La guerre napoleonienne

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MessageSujet: La guerre napoleonienne   La guerre napoleonienne EmptyMer 15 Oct - 18:07

Leonardo Pavlov a écrit:
On appelle guerre napoleonienne les méthodes mises en pratique par la grande armée de 1805 à 1815. Les méthodes de cette guerre reposent sur une prédominance de la manoeuvre sur le choc ( Napoleon gagne les batailles avec les jambes de ses soldats) l'action coordonnée et systématisée des différentes troupes participant aux campagnes, visant a la préparation de la bataille dans les conditions optimum.
La bataille napoléonienne est brutale, rapide ( rares sont les batailles qui ont duré plusieurs jours) et décisives. Une guerre était réglée en ue série de deux ou trois bataille anéantissant au pire l'armée ennemie mais surtout réduisant a rien la volonté combattive de ses adversaires.

Au moment ou bonaparte prend son premier veritable commandement en chef à l'armée d'Italie la situation de l'armée a un peu évolué au cours des guerres américaines et de la Révolution. La guerre de 7 ans et le roi FrédéricII en Prusse avait entrainé tout un ensemble de réformes tendant a rationnaliser l'emploi des troupes.
L'infanterie etait devenue la reine des bataille. C'etait l'arme la plus puissante du champs de bataille. Frédéric II veillait a entrainer son infanterie au tir et un soldat prussien entrainé etait en mesure de tirer 5 cartouches par minutes pour une moyenne de 3 dans les autres pays. Il systématisa le recours au tir commandé soit par salve soit en feu roulant. De même il créa des armes spécifiques pour equiper ses soldat, introduisit des infanteries de différents type dans ses régiment d'infanterie a raison d'une compagnie de grenadiers ( unité de choc) par bataillon et une unité de jaeger et developpant aussi des unités d'elite commes troupes de choc.
Sa cavalerie fut aussi réformée. Elle abandonna dans son ensemble les armes a feu qui l'alourdissait et inventa la charge en ligne botte contre botte . La cavalerie prussienne sous Frédéric II fut la plus puissante d'europe et la defaite de Rosbach lui doit beaucoup ...
La cavalerie fut constitué de trois type de cavaliers. Les cavaliers légers tels les célèbres hussards noirs de Lutzow ( si mes souvenirs sont exacts) dont les missions etaient le renseignement et la couverture du gros de l'armée, la cavalerie de ligne destiné au soutien et a des missions au profit des unités endivisionnés et la cavalerie lourde equipé de pièces d'armure ( corset de fer a l'epreuve des balles) et destiné a mener les attaques décisives sur le champs de bataille.
De même pour l'artillerie, les prussien réorganisèrent rationnellement leur artillerie entre artillerie de siège, artillerie de ligne et artillerie légère avec des pièces attelées tirées par des chevaux.

Sous l'impulsion du Comte de Saint Germain ministre de la Guerre sous Louis XVI l'armée française débuta toutes ces réformes et les perfectionna. Le Comte de Guibert fut l'escence de cette réforme en France. Dans son essai général de tactique Guibert exprime les necessité d'organisation tactique et stratégique operationnelle des troupes.
De l'instruction du soldat au manoeuvre sur un theatre d'operation Guibert explique les concepts d'emploi des troupes. Son essai veut demontrer l'importance de la manoeuvre dans les campagnes et montre qu'à chaque niveau de grade correspondent des missions spécifiques permettant de gagner du temps et de prendre l'ascendant tactique sur l'ennemi.
Plus rapides, plus souples et mieux adaptées les troupes française de la révolution ayant acquis l'escence de ces principes vont faire face à l'ensemble des armées de l'europe et feront face jusqu'a ce que l'expérience de la guerre et l'encadrement optimum issu de la guerre vienne compléter le système imaginé avant ces guerres.

La grande armée entrainée et formée au camp de Boulognes entre 1803 et 1805 constituera ce que Napoleon appellera la Grande Armée. Cette armée démontrera en quelques années toute la supériorité de ce système sur ceux des guerres du XVIIIeme siècle.
Cependant il faut aussi expliquer que le système napoleonien repose sur une supériorité administrative indéniable. Effectivement la Révolution a cours de moyen utilisera et systematisera le systeme des réquisition pour assurer le ravitaillement de l'armée. Effectivement la guerre doit nourrir la guerre et ne pas ruiner l'Etat comme les guerres des rois du XVIIIeme siècle.
Une armée en marche mets en place des magasins constitués a partir de réquisitions sur le pays. quand le pays est conquis il est soumis a un impot de guerre réparti pas les collectivités locales et cet impot sert a rembourser les réquisitions. En cas de victoire rapide tout le monde est content le systeme fonctionne et en cas de défaite l'ennemi se retrouve sur un theatre d'opération sur lequel les réquisition ont été déjà faites et ou les ressources manquent avec le mécontentement des population a gérer...

A l'inverse les armées ennemies utilisaient les systèmes de magasins qui bloquaient les troupes autour de place fortes a protéger, avec des systèmes de convois lourd et lents sur les routes.

Dans le même ordre d'idée développé par Guibert l'armée dans son esprit se déplace avec 15 jours de ravitaillement. Des moyens pour une semaine de nourriture a l'armée avec les boulangeries de campagne, et tous les moyens de faire vivre une armée alors et une semaine au régiment 4 jour auprès des convois des régiments et 3 jours de vivres sur l'homme. En 15 jours l'armée de Napoleon etait en mesure de réaliser 600km de marche. En avant l'administration et l'etat major avait déployé leur réseau et les régiments tombaient sur des magasins organisés en mesure de les recompléter.

En Italie en 1796 Bonaparte mettra en oeuvre ces principes et révolutionnera l'art de la guerre de son époque.

Leonardo Pavlov a écrit:
Chez napoleon on peut distinguer une façon de faire la guerre qui a en partie été révélée a l'epoque par un de ses généraux de l'etat major le génral suisse Jomini dans le precis de l'art de la guerre.

Napoleon a l'echelon stratégique ne déclare jamais la guerre bien que toutes ses campagnes soient des campagnes offensives même lorsqu'il se battra en France en 1814.

Deux conduites de l'offensive se reconnaissent dans sa méthode. Quand Napoleon est en infériorité numérique il se jette généralement au milieu du dispositif ennemi et par des marches dans ce centre du cercle opére une serie de coups d'arrets sur position centrale en detachant eventuellement des éléments sur les flancs d'un ennemi décontenancé (début de la campagne d'Italie en 1796, Camapgne de 1814 en France).
Lorsqu'il possede la supériorité numérique napoleon maintien un rideau de troupes devant l'ennemi et developpe un large mouvement sur les arriere de l'ennemi a l'abri d'un ecran naturel ( fleuve, montagnes, foret). Par une attaque brusque il s'empare des arrière de l'ennemi et le prends a front renversé . C'est la manoeuvre des alpes avec Masséna qui fixe le gros des forces devant Gênes tandis que les troupes passent par les Alpes derriere les autrichiens ou la manoeuvre de 1806 en prusse.

La bataille napoleonienne quand a elle revêt un caractère difficile a déterminer tant l'empereur savait choisir le moment opportun et choisir le terrain les troupes etc ...
Cependant la manoeuvre tourne toujours autour de cette volonté d"economie des forces et de frappe du fort au faible au moment decisif. Tous les combats préliminaires etant une sorte d'attrition destinée a préparer le coup de grace, le moment ou tout bascule. La bataille devient alors comme il le dira le résultat d'"un instant d'une pensée...

Economie des forces ce principe signifie qu'on utilise le nombre de troupe strictement nécessaire a la réalisation d"une mission d'un effet sur l'ennemi ou le terrain. Le but n'est pas cette mission. La mission est remplie d'elle meme par le déplacement des troupes sans nécessairement la réalisation de l'objectif...son but est occuper un maximum ou divertir plutot un maximum de troupes adverse. L'energie engagée et la mobilisation de troupes ennemi pour contrer ces premieres actions ( comme au rugby) comptent plus que les résultats. Ces attaques de diversion ont pour objet d'engager l'ensemble des forces ennemie.
Ensuite Napoleon fait monter l'enchere en lancant une masse de cavalerie généralement sur le flanc le plus proche de l'aile présumée de retraite de l'ennemi. Cela doit générer la crainte du général ennemi et l'engagement des réserves sur cette aile.
Une fois l'ennemi bien investi et mobilisé une masse de rupture s'empare du point stratégique du champs de bataille. Tout doit basculer chez l'ennemi, le moral le rapport de force et la victoire a cet instant ne fait plus de doute . A ce moment Napoleon frappe du fort au faible et la victoire est au bout de cet assaut final.

A suivre ...

Leonardo Pavlov a écrit:
Face a napoleon peu de généraux réussiront a imposer leur marque autant que mon général favori le duc de Wellington. Au risque de surprendre plusieurs d'entre vous plus j'etudie les campagnes napoléonienne et plus je vois l'audace et la finesse des réflexion du duc en Espagne.

D'un point de vue stratégique il a toujours su ne pas se laisser accrocher par les français envoyés contre lui et a toujours conservé l'initiative des opérations aidé qu'il etait par un commandement français tantot divisé tantot insuffisant et par une situation qui lui fit maitriser le terrain sur lequel il s'engageait réprimant avec une extreme sévérité les pillages et l'indiscipline de ses troupes et payant rubis sur l'ongle chaque dépense de l'armée anglaise.

D'un point de vue tactique aussi Wellington se montra un cran au dessus de ses adversaires. Formé a Angers a son métiers d'officier du génie Wellington passa une formation sans incident en France. Il fut forcément influencé par les ecrits de Guibert alors secretaire au ministère de la guerre.
De même il avait une connaissance parfaite de l'ennemi qu'il allait affronter.
Connaissant ses troupes il poussa l'instruction de l'infanterie et établit une discipline de feu très rigoureuse. Le soucis du tir dans l'armée anglaise est présent et se transmit aux troupes supplétives portugaises ( les fameux Caçadores) qui jouèrent un grand role dans les batailles de la guerre d'Espagne et du Portugal en harcelant systématiquement de feux précis les colonnes d'attaque françaises.

Il exploita systématiquement le terrain en s'appuyant sur des position qui etaient facilement défendables en fortifiant des fermes des monastères et en établissant ses position sur la contre pente des collines a l'abri des tirs de l'artillerie gribeauval française. De son coté l"artillerie etait systematiquement déployée pour tirer a courte portée sur l'infanterie française a l'attaque.

Sur ces terrains difficiles la cavalerie ne pouvait jouer qu'un role secondaire et c'est ce que voulait Wellington considérant sa cavalerie bien inférieure a la cavalerie française.

Ainsi dans toutes les batailles de Wellington les victoire reviennent par la tenue de positions défensives ou l'approche ne pouvaient se faire que de front et impliquaient des pertes enormes aux français. Telles furent les batailles de Talavera , Bussaco, et Fuentes de Onoro...

Leonardo
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